Quand les imprévus redessinent la route

Le dimanche matin s’annonçait sous les meilleurs auspices pour une escapade cycliste en solo. Les rayons du soleil perçaient déjà sur Toulouse, promettant une belle aventure. Mon parcours d’approche, long d’environ 7 km, m’a mené sans encombre jusqu’à la maison des sports de l’Union, point de départ officiel de l’itinéraire ASU007-1 de 87 km que j’avais prévu de suivre.

Cependant, la route réserve toujours une part de surprises. Rapidement, une barrière de travaux s’est dressée sur mon chemin. Habitué à ces aléas, j’ai suivi les déviations mises en place, persuadé que quelques détours ne gâcheraient en rien la sortie. C’était sans compter sur l’intervention facétieuse de la technologie  : soudain, mon compteur GPS s’est éteint, pour se rallumer dans la foulée… mais non sans conséquences  ! Un bug étrange a inversé la trace GPS, et au lieu de poursuivre sur l’itinéraire initial, je me suis retrouvé ramené, presque comme par magie, au point de départ, avec 34 km déjà avalés.

Loin de me laisser abattre, j’ai opté pour une alternative connue  : le parcours de 50 km, dont j’apprécie la régularité et le rythme. Ce choix m’a permis de poursuivre la balade, de profiter pleinement du climat estival et des paysages familiers. Une fois la boucle terminée, je n’avais plus qu’à refaire les 7 km du retour jusqu’à la maison, bouclant ainsi une sortie de 84 km, toute en lumière et en spontanéité.

Au final, cette matinée fut à l’image du cyclisme  : l’art d’accueillir l’imprévu et de savourer chaque coup de pédale, même lorsque la trajectoire change. Sous le soleil toulousain, la route, déviations ou pas, a offert son lot de liberté et de plaisir.

Relive ’Morning Aug 3rd’